Cette première semaine a été l'occasion de me familiariser avec la gastronomie locale :

• Mon parcours m'a fait traverser Saint-Genix-sur-Guiers, connu pour sa fameuse brioche. Qu'est-ce qu'une brioche Saint-Genix ? C'est une grosse brioche garnie de pralines roses, et (pas toujours ?) recouverte de grains de sucre. J'ai déjà parlé de ma malchance de passer là-bas à l'heure de fermeture des magasins... du coup je me répète : Quelle malchance d'être passée là-bas à l'heure de fermeture des magasins ! 😁
• Je connaissais la pogne, cette couronne à la fleur d'oranger, spécialité de Romans-sur-Isère, pour rendre régulièrement visite à Sandrine et Greg, mes cousins pfts*.
• Je découvre à présent le suisse, biscuit sablé à la fleur d'oranger en forme de soldat, spécialité cette fois de Valence.
• Bien que de passage dans le Dauphiné, je n'ai pas eu l'occasion de manger du gratin dauphinois. Mais pas la peine de te le décrire, j'imagine ?
• Par contre, chez Brice et Lucie, je me suis régalée de ravioles, ces plaques de carrés de pâtes fourrées au fromage et au persil. (Gratin de ravioles à la blette et à la moutarde : validé !). Et Sandrine a ramené hier une nouvelle fournée de ravioles... à déguster dimanche à mon retour ?
• Et puis, et puis, et puis... Niveau gastronomie, c'est déjà pas mal, non ?
• Ah si ! Il y a aussi le saint marcellin, ce petit fromage de vache. Vu son nom, il ne doit pas venir trop loin de la ville de Saint-Marcellin !

Et à part manger, qu'est-ce que je fais ?

Eh bien je pédale un peu. Après une journée et demi de repos, nous voilà à nouveau sur les routes, en direction du sud.

Ce soir, je retrouve ma cousine Maud et son mari Cyril, que je n'ai pas croisés depuis... dix à quinze ans ! Je ferai donc la connaissance par la même occasion de leurs deux filles Clarisse et Roxane. Eh oui, avoir une grande famille n'aide pas à programmer des repas de famille réguliers !

Sur le chemin, on fait un rapide arrêt à Chatuzange-le-Goubet, à l'atelier Vagabonde Cycles. Fabien et Patrice, les papas de Hardie nous reçoivent avec le sourire, et Patrice s'attelle à rendre le frein arrière non couinant (mission accomplie !). Oui, c'est vrai, j'aurais peut-être pu m'en occuper seule... Mais tu sais, moi, la mécanique... Ce n'est pas seulement que je n'y comprends rien, c'est surtout que ça m'intéresse autant que la finale de la 40ème édition du championnat du monde de boules carrées...

*pfts = pour faire très simple !