Charlotte nous quitte.... OOoooh... =(

Laurette nous rejoint. Ouaiiiis ! =D

Nous sommes donc de nouveau 9 pour cette seconde journée de vélo.


Et à neuf, le souci n'est pas tant de ne pas se perdre, ou de devoir attendre la plus lente... mais surtout de trouver un endroit où se restaurer qui nous accepte toutes. Surtout un dimanche à la météo douce, le long du lac touristique du Bourget. Nous nous y prenons en avance, et débutons les coups de téléphone dès 11h. Au bout de cinq restos complets, on a un peu écumé la région... On déniche finalement une boulangerie prête à nous préparer autant de sandwichs et de desserts pour 12h30.


Génial ! En plus, on est à quelques kilomètres seulement de la plage de Châtillon ! On sera super bien à manger sur le ponton !

Problème : quand toutes nos sacoches sont déjà archi-remplies, il faut réussir à y trimballer un plateau de desserts (bien à plat), 9 sandwichs et autant de boissons. On envisage l'option "qui m'a mis ça dans mon pantalon ?", mais on arrive finalement à caler les sacs de denrées sur les guidons (pour les plus agiles) et le plateau de desserts à l'arrière de mon vélo, arrimé grâce à l'utilisation de plusieurs cadenas.

On s'en sort très bien, et débarquons à la plage de Châtillon. Au moment de croquer dans son sandwich, Sanne regarde l'heure. Il est 13h03.*


Cet après-midi, c'est le col du Sapenay qui nous attend, puis le retour sur Annecy. Quand j'arrive au col, l'heure a déjà bien tourné. Je fais une annonce officielle. Mesdames, si vous voulez arriver avant la nuit, j'encourage celles qui sont encore un peu en forme à me pousser dans les montées.

Eh bien je n'ai jamais été aussi rapide sur cette portion Rumilly-Poisy ! A peine une côtelette pointe-t-elle son nez qu'Ingrid, Justine, Léo, Laurette, Sanne et Marie se relaient pour me faire gagner en vitesse.

Euphorique, Hardie se prend pour une mobylette. Les cheveux au vent, je me prends à vouloir imiter le bruit de ladite mobylette en action ! ... En m'entendant, j'ai la confirmation que je suis décidément assez nulle en imitations...


Poussette après poussette, nous arrivons à destination avant la nuit. Certaines atteindrons les 100 km en arrivant chez elles. Mais si les filles - en tout début de saison cycliste - me maudissent, elles n'en ont rien laissé paraître !



* Si tu ne comprends pas la référence, c'est que tu as loupé l'épisode d'hier !