Moissac / Penne-d'Agenais
Moissac / Penne-d'Agenais
gerard
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De peur d'être saqués les habitants de Moissac ont trouvé ça gai de s'appeler "moissagais".
Au village voisin qui se nomme Lizac les habitants s'appellent"lizacais"sans crainte d'être saqués . Mais attention à la mise à quai.
Angeline
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Sur la sculpture murale, je ne reconnais que le raisin "chasselas de Moissac" et l'Abbaye Saint-Pierre, et peut-être des accessoires pour automobiles notamment des jantes ?
gerard
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Certains ont peut-être été offusqués par ma tirade sur le pet. Mais je considère que ce n'est pas un mot grossier et qu'il faut appeler un chat "un chat". Je défendrai ""pet" d'arrache-pet( pardon! d'arrache-pied) tant que je pète le feu et tant pis si certains en pètent les plombs.
Angeline
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Pour ma part, je ne suis pas offusquée. Je dirai même que cela me fait rire devant tant de "littérature" sur le sujet.
Gomi
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Je vois que vous n'êtes point un arpète de l'art du pet.
Avez-vous pensé en écrire une pièce, dont un extrait passerait à la postérité sous le nom de « la tirade des pets » ?
« Ah ! non ! c’est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire… Oh ! Dieu !… bien des choses en somme…
En variant le ton, -par exemple, tenez
Agressif : “Moi, monsieur, si j’avais un tel pet,
Il faudrait sur-le-champ que je me l’éventasse !”
[...]
Descriptif : “C’est un Suet !… c’est une Bise !… c’est un Joran !
Que dis-je, c’est un Joran ?… C’est une Tramontane !”
[...]
Prévenant : “Gardez-vous, votre fesse entraînée
Par ce pet, de tomber en avant sur le sol !”
[...]
Cavalier : “Quoi, l’ami, cet air est à la mode ?
Pour taire une assemblée, c’est vraiment très commode !”
Emphatique : “Aucun vent ne peut, pet magistral,
T’emporter tout entier, excepté le mistral !”
Dramatique : “C’est Katrina quand il règne !”
Ironique : “Pour un parfumeur, quelle déveine !” »
Hardie
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Merci de me cul'tiver. Si je comptais sur Laurène pour me faire découvrir Edmond Rostand, c'était râ'pet d'avance !
gerard
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Je suis content, Angeline , de t'avoir fait rire.
Pauvre Hardie ! Ta selle doit souffrir.
Merci Gomi de me proposer "la tirade du pet" mais après "la tirade du nez" de Cyrano ce serait presque du plagiat. Bravo en tout cas pour la vôtre.
Gomi
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Tout fier, à peine mon vil forfait accompli
que déjà, je recevais tout un charmant pli
certes outré, que point assez loin je n'aie poussé
la satire attendue, de la tirade des pets :
Ah ! Non ! C'est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire... oh ! Dieu ! ... bien des choses en somme...
En variant le ton, — par exemple, tenez :
Agressif : « moi, monsieur, si j'avais un tel pet,
Il faudrait sur le champ que je me l'éventasse ! »
Pratique : « Présentez votre postérieur de face
que vos alizés, à la parfin ce feu attise ! »
Descriptif : « C’est un Suet !… c’est un Foehn !… c’est une Bise !
Que dis-je, c’est une Bise ?… C’est un Sirocco ! »
Curieux : « de quoi sert ce vent vous sortant du dos ?
De soufflet, monsieur, ou de boîte à musique ? »
Gracieux : « aimez-vous à ce point le public
Que paternellement vous vous préoccupâtes
de ventiler cet air que vous climatisâtes ? »
Truculent : « ça, monsieur, lorsque vous ventez,
L'odeur vous sort-elle sans trop d'emphase
Sans qu'un voisin ne lance alerte aux gaz ? »
Naïf : « ce pantalon, derrière est-il troué ? »
Prévenant : « Gardez-vous, votre fesse entraînée
Par ce pet, de tomber en avant sur le sol ! »
Moderne : « est-ce un pchit ? êtes-vous un aérosol ? »
Cavalier : « Quoi, l’ami, cet air est à la mode ?
Pour taire une assemblée, c’est vraiment très commode ! »
Emphatique : « aucun vent ne peut, pet magistral,
T'emporter tout entier, excepté le mistral ! »
Dramatique : « c'est Katrina quand il règne ! »
Ironique : « pour un parfumeur, quelle déveine ! »
Taquin : « souffrez, monsieur, que l'on s'esclaffe,
Devant la grandeur de cet air qui nous décoiffe ! »
Campagnard : « hé, ardé ! C'est-y un pet ? Nanain !
C'est queuqu'souffle géant ou ben queuqu'caisse de nain ! »
Militaire : « Chargez, sonnez la cavalerie ! »
Musical : « Voulez-vous le mettre en symphonie ?
Assurément, monsieur, j'en jouerai la trompette ! »
Enfin parodiant Pyrame en une larmette :
« Le voilà donc ce pet qui du fond de son maître
A détruit l'harmonie ! Il en embaume, le traître ! »
— Voilà ce qu'à peu près, mon cher, vous m'auriez dit
Si vous aviez un peu de lettres et d'esprit :
Mais d'esprit, ô le plus lamentable des êtres,
Vous n'en eûtes jamais un atome, et de lettres
Vous n'avez que les trois qui forment le mot : sot !
Eussiez-vous eu, d'ailleurs, l'invention qu'il faut
Pour pouvoir là, devant ces nobles galeries,
Me servir toutes ces folles plaisanteries,
Que vous n'en eussiez pas articulé le quart
De la moitié du commencement d'une, car
Je me les sers moi-même, avec assez de verve,
Mais je ne permets pas qu'un autre me les serve.
gerard
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Il n'y a plus qu'à trouver un éditeur pour Gomi.